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La Communication NonViolente

  • Virginie PP
  • 20 nov. 2017
  • 2 min de lecture

En avril de cette année j’ai eu l’opportunité de m’inscrire au Bénin à une Formation Intensive sur la Communication NonViolente (CNV). La CNV est un processus, une pratique du langage qui permet d’entretenir des relations harmonieuses avec soi et avec les autres, de régler nos différends dans un climat de paix et de compréhension mutuelle en prenant en compte les besoins de toutes les parties.

C’était une très belle opportunité de faire cette expérience et découverte dans un pays tel que le Bénin, j’ai donc sauté sur l’occasion et je ne regrette pas !

Avec Louise (Peace Factory) et Marie-Luce, nos formatrices, j’ai découvert beaucoup d’outils plus ou moins utilisables à court ou moyen terme. J’ai aussi découvert que la CNV est un outil de développement personnel, mais aussi - et peut-être, est-ce le plus important - un outil de changement social. Ainsi je fais en sorte de les mettre en place le plus souvent possible. Ce n’est pas simple et je suis encore souvent face à mes propres démons : des besoins et des sentiments mal évalués. Mais j’essaie ...

Si j’avais 3 points à retenir, je dirais :

  • Faire le plus souvent possible une écoute empathique, c'est-à-dire bien écouter :

  • ne pas m’initier dans l’histoire de l’autre (ne pas me mettre à la place de mon interlocuteur),

  • ne pas interagir (donner mon avis sans qu’on me le demande expressément)

  • être « juste » une oreille bienveillante et avoir une attitude compréhensive.

Depuis j’ai constaté que finalement c’est ce qu’attendent souvent les personnes, qu’on les écoute simplement ...

Ce qui me fait penser à cette phrase de Confucius : « Si l’homme a deux oreilles et une bouche, c'est pour écouter deux fois plus qu’il ne parle ».

  • Faire des demandes claires et négociables, ce qui implique des réponses binaires OUI ou NON. Afin de nous aider Louise nous invitait à formuler nos demandes en clarifiant à qui l’on s’adresse, le lieu de l’action, l’action elle-même, le temps (quand ?) et l’objet.

Et évidemment, accepter la réponse négative. Comme disait très justement Louise, si j’essuie une réponse négative, ce sera seulement une stratégie qui n’a pas fonctionné. Je devrais donc reformuler ma demande différemment en changeant un (ou plusieurs) de ces composants : Personne / Lieu / Action / Temps ou Objet. Et cela tout en préservant mon interlocuteur et moi-même.

  • Et enfin mieux communiquer et réagir différemment aux messages que les personnes m’envoient ou que je crois percevoir ! C'est-à-dire comprendre que, dans le message de conflit que l’on m’envoie ce ne sont pas mes besoins et mes sentiments qui sont mis à mal, mais bien ceux (sentiments et besoins) de l’autre et donc l’accueillir sans jugement.

Ainsi 4 choix s’offrent à moi :

  • La colère => envers l’autre et porteur de jugements

  • La culpabilité => envers moi-même et également porteur de jugements

  • L’écoute de moi-même => auto-empathie (s’écouter)

  • L’écoute de l’autre => empathie (écoute empathique de l’autre)

Je crois que cette partie est la plus difficile pour moi : éviter la colère et la culpabilité et me mettre dans une posture d’écoute de moi et de l’autre.

J’ai encore un long chemin à faire, mais je me réjouies à chaque petit pas que je fais vers une relation sereine et harmonieuse avec les autres et surtout avec moi-même.

 
 
 

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